Alex PERRIN Procureur du T.G.I de Troyes

ou comment le syndicat de la magistrature a ordonné au Procureur de Troyes de faire pression sur la maman de Sxxxx BEYER-DELVALE qui n' a pas de nouvelle de son fils depuis 7 mois ! ...
                                                                                                          TROYES le 21 juin 2011
                                                                                                                 Alex PERRIN
                                                                                                                 Procureur de la République
                                                                                                                 T.G.I
                                                                                                                83 rue du Général de Gaulle
                                                                                                                10000 TROYES


    Lettre ouverte recommandée avec AR
    Monsieur le Procureur,
    Je reviens vers vous concernant mon enfant Sxxxx BEYER-DELVALÉ.
    Par lettre recommandée du 08 février 2011, je vous ai informé :
    - que Philippe BEYER père de mon fils, a rompu toutes communications entre mon fils et moi-même depuis le 25 décembre 2010.
    - que je n’ai plus de nouvelle de mon enfant depuis le 25 décembre 2010.
    - que je suis également sans information sur sa santé et les diverses décisions à prendre à son sujet au titre de l’autorité parentale.
    Ce sont les raisons pour lesquelles, j’ai sollicité votre autorité afin que mes droits soient respectés et que soient rappelées à Philippe BEYER ses obligations parentales.
    Vous avez donc estimé que ma plainte devait être examinée. Celle-ci a été enregistrée sous le numéro 11 130 00001.
    Je note que c’est l’annexe du commissariat de police qui est chargée de m’auditionner.
    Demeurant au xx avenue Pierre Brossolette à TROYES, le poste de police de mon quartier est le commissariat central rue de la Mission.
    Suite à la convocation du poste des Chartreux, j’ai tenté à maintes reprises de joindre l’annexe afin de convenir d’un rendez-vous : sans succès.
    Et je vous l’ai signalé par courrier du 27 mai 2011. A la suite de quoi, j’ai obtenu un rendez-vous le mercredi 15 juin 2011 avec le brigadier Alexandre FERIN.
    A ce rendez-vous du 15 juin 2011, j’ai pu noter que:
    1. Le brigadier FERIN a refusé de m’auditionner.
    1. Le brigadier n’a pas tenu m’entendre concernant l’absence totale de communication entre mon fils et moi-même, et ce depuis plus de six mois.
    2. Le brigadier a tenu à impliquer l’association censée organiser les visites avec mon fils.
    3. Pour ma part, j’ai insisté sur le fait que les décisions de la juge des enfants n’étaient pas respectées.
      Mais que cette dernière n’intervenait pas, suite à mes signalements, et ce au mépris des jurisprudences de la Cour Européenne.
    4. Pour appuyer mes dires, j’avais apporté mes courriers de signalements adressés aux différents intervenants et attestant de mes démarches pour avoir des nouvelles de mon enfant. Mais le brigadier FERIN n’a pas jugé utile de les retenir. Je lui ai proposé de vous les envoyer directement, mais il a soutenu que cela ne servirait à rien.
    5. A la lecture, du 10 décembre 2010, le brigadier en a conclu : " on dit que vous êtes trop… trop… " sans qu’il termine sa phrase.
    6. J’ai été très surprise qu’on en vienne à discuter du jugement du 10 décembre 2010, alors que personnellement je m’attache à faire respecter cette décision au regard de l’autorité parentale et du maintien du lien mère-enfant.
      Mais, le brigadier FERIN ne voulait pas entendre.
    7. D’ailleurs, j’ai indiqué au brigadier que j’avais écris à Philippe BEYER lui rappelant les articles liés à l’autorité parentale. Je l’informais également que je m’opposais aux absences répétées de mon fils à l’école, aux devoirs non faits et à la sortie de territoire. A la lecture d’une de ces lettres, le brigadier FERIN : " vous êtes fermée ". Je lui ai répondu que toutes mes demandes étaient légitimes, et que je ne voyais pas très bien le rapport avec sa conclusion.
    8. Pendant, plusieurs minutes le brigadier m’a demandé de sortir de son bureau afin de prendre contact avec le substitut chargé des mineurs au Parquet de Troyes.
    9. Quand il m’a fait revenir dans le bureau, il m’a indiqué : "je vais voir…parce que vous auriez eu une visite à laquelle vous ne seriez pas allée ".
      J’ai contesté ce fait que je n’ai jamais eu de visite programmée, et que je suis toujours dans l’attente d’un calendrier.
      J’ai d’ailleurs précisé au brigadier qu’il trouverait tous ces éléments dans mes courriers adressés à l’association.
      J’ai demandé au brigadier FERIN s’il s’agissait d’une information venant du substitut chargé des mineurs au Parquet de Troyes.
      Très embarrassé, Alexandre FERIN m’a répondu : " non, c’est…..euh…euh " en agitant les mains dans tous les sens.
      J’ai donc insisté en demandant de qui il s’agissait, le brigadier a persévéré dans ses gesticulations.
      J’ai rappelé au brigadier, les différents articles qui n’étaient pas respectés, en ce qui me concerne :
      ● 371-1  ● 371-1 372-2 373-2-1  
    10. Alexandre FERIN m’a indiqué que je serai tenue de revenir pour être auditionnée.




    Car il a précisé : " vous allez revenir parce que je dois me renseigner autour…pour savoir exactement quelles sont vos demandes ".
    Là encore, je lui ai indiqué que je ne voyais pas le but de ce renvoi, mes demandes étant très claires.
    Alexandre FERIN voulait peut-être avoir plus de précisions quant à l’orientation de l’audition.
    Auprès de qui ? Mystère. Et c’est d’ailleurs ce qui ressort de cet entretien : un grand mystère.
    Je note :
    - une audition ordonnée, sans audition.
    - un brigadier chargé qui s’obstine à ne pas retenir l’objet de ma plainte.
    - un brigadier qui refuse les pièces confortant l’objet de ma plainte.
    - un policier qui me trouve " fermée " lorsque je m’inquiète des nombreuses absences scolaires non justifiées de mon fils et des devoirs non faits signalés par le CPE.
    - un brigadier qui prétend des informations révélées fausses et émanant de X. Et un refus catégorique de commenter les articles de Loi précédemment cités.
        En fait, j’ai bien peur de comprendre que le brigadier FERIN tenterait de me conduire dans une voie de garage. Le premier entretien est vide de sens, le deuxième entretien en vue de mon audition n’est pas fixé.
        Par contre, le brigadier FERIN me fait part verbalement d’une convocation pour une autre affaire dont il refuse de me donner l’objet.
        Aujourd’hui, je vous demande d’ordonner mon audition au commissariat central dans lequel se trouvera bien un inspecteur compétent pour m’entendre ; et ce, au plus près de mon domicile.
        L’annexe étant bien trop éloignée de mon domicile.
        Cela fait plus de six mois que je suis sans nouvelle de mon fils, et je maintiens que cette situation est particulièrement préoccupante pour l’équilibre de mon enfant.
        Je vous prie d’agréer, Monsieur le Procureur, l’expression de ma haute considération.